Il est fascinant de regarder la flamme d’une bougie : elle est vivante et danse le long de la mèche, prisonnière de sa prison de cire, vacillante au gré du moindre souffle. On la compare souvent à la vie, mais pourquoi ? Est-ce parce qu’elle est fragile, mouvante, indomptable ? Sa couleur dorée et brillante la rend très attirante et désirable, mais elle ne peut être tenue au bout des doigts.

 

On retrouve les bougies dans les religions et les pensées qui y sont assimilées. Les Francs Maçons comme les bouddhistes n’y échappent pas ! On les retrouve également dans l’ésotérisme : la lychnomancie est l’art de lire l’avenir dans la flamme d’une bougie.

 

Le feu est tout à la fois l’ami et l’ennemi de l’Homme. Il le protège des animaux, le réchauffe et cuit ses aliments, mais indomptable et cruel, il peut le tuer et détruire sa maison et son environnement. Alors, la flamme est-elle vraiment représentative de la vie ? Le regard est facilement attiré par les flammes. Les ombres rampent et s’éloignent et avec elles l’inconnu de la nuit. Lorsqu’on est sur le point de mourir, on dit qu’il reste un souffle de vie. La flamme est à la merci de ce souffle. Léger, il joue avec elle. Plus fort, il l’éteint.

 

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La flamme frissonnante ronge la mèche qui la lie à la cire et tente de s’élever vers le ciel. Elle délivre une lumière douce et tremblante qui refoule le noir inquiétant. Les ombres tremblantes s’agitent et attendent qu’elle ait fini de se consumer pour l’engloutir.

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