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Il y avait tant de confiance, et c’était pour toujours, n’est-ce pas… Ces mots n’étaient en somme que des mots. Ils étaient vides de sens, sans relief et fades. Ou bien, ne les as-tu pas prononcés ? En effet, c’est l’autre qui a cru en toi. Et toi, ravi, tu as laissé le doute s’installer. Ca te rendait si fort ! Se cacher sous les mensonges pour ne pas avouer qu’on n’est pas celui ou celle qu’on a promis, ça n’a qu’un temps. Affronter les erreurs, les fautes et surtout, surtout le regard de l’autre, c’est si difficile ! Car c’est se voir soi-même.

 

Alors, lorsque tu te dévoiles, parce que le mensonge finit toujours par se glisser dans les coutures de tes vêtements, dans l’odeur de tes cheveux, dans le goût de tes silences qui débordent sous tes bavardes inutiles, tu préfères montrer un visage hostile. Tu penses effacer l’ardoise d’un coup de poing, et tu augmentes la note !

 

Pourtant, tu crois si fort en ton histoire ! Elle serait vraisemblable, si elle était vraie. Il y a cependant le grain de sable minuscule qui vient semer le trouble. Il s’ajoute aux autres et finit par devenir plus ample, formant ainsi un tas instable que le vent de tes impatiences finit par agiter en tout sens.

 

Lorsque la confiance meurt, il ne reste plus que de la fumée et une odeur de souffrance qui s’estompe avec l’habitude. Pourtant, je sens encore ce parfum moribond qui a pourri mon cœur…

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