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Parce qu’ainsi va la vie, parce qu’on aime et qu’on souffre, qu’on rit et qu’on pleure, parce qu’on tombe un jour et qu’on se relève le lendemain, je rassemble tous mes petits bouts de joie et de bonheur, je les tisse ensemble, je les couds et j’en fais un habit de lumière. Une fois qu’il est revêtu, il brille de mille feux d’éclats d’insouciance. Parfois, le pardon traîne un peu la patte et ne répond pas toujours quand on l’appelle, c’est un peu le dernier de la classe. Il laisse alors un accroc qu’il me faut dissimuler à la hâte avec une broche d’impatience dont les perles ne me semblent pas toujours très cultivées. Il vaut mieux ne pas rester sans mots dire si on ne veut pas découdre les points soigneusement et amoureusement serrés. Restons sans maudire les peines qui nous apportent le plaisir de voir le bonheur. A être trop heureux, on ne le sait plus.

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