Lorsqu'on sait qu'on va mourir et qu'on ne peut rien changer à ça, il n'y a plus de mots.

 

Il n'y a plus de joie.

 

Il n'y a plus d'espoir.

 

Certains préfèrent prier dans leur tête ou ensemble.

 

Les autres se serrent entre eux en silence.

 

Le monde n'entend pas.

 

Les meurtriers sont aveugles.

 

Les enfants avaient tout à vivre.

 

Les vieillards partageaient leur expérience.

 

Les femmes donnaient de l'amour.

 

Ils savent que demain ne se lèvera pas sur leur ville.

 

Témoins impuissants, les peuples savent.

 

Le monde n'entend pas. Il n'y a pas de mots.

 

©Françoise LATOUR

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