Lorsque descendent les ombres du soir et que les lumières finissent par souffler sur leurs derniers éclats, la blancheur des nuits s’étend sur les rêves sans sommeil.

Les fantômes de nos cauchemars hantent les draps bousculés et les couvertures rejetées.

Morphée descend doucement en battant de ses ailes vaporeuses jeter de la poudre de songes blanche dans nos nuits agitées.

Nos pensées agitées jouent à la marelle et sautent à cloche pied de la terre jusqu’au ciel pour redescendre en enfer et rebondir dans un paradis cotonneux.

Le voile blanc des berceaux assombrit les nuits glaciales de rêves monochromes aux parfums insipides et sans saveur.

Les nuits blanches sortent de leur noirceur les cauchemars qui hurlent en vain dans les silences du sommeil qui oublie de s’étendre sur les lits torturés.

@Françoise LATOUR

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